Passer à l’Action : Redéfinir les valeurs qui comptent
Dans notre quotidien professionnel, les termes « respect » et « bienveillance » reviennent sans cesse. Ces valeurs sont incontournables, une évidence même. Elles constituent le socle de notre
Dans notre quotidien professionnel, les termes « respect » et « bienveillance » reviennent sans cesse. Ces valeurs sont incontournables, une évidence même. Elles constituent le socle de notre
Lorsque l’enfant entre pour la première fois dans une structure de l’enfance, la séparation peut être une étape délicate, tant pour le parent que pour
Dans un monde professionnel en constante évolution, il est essentiel de se rappeler des valeurs fondamentales qui guident notre travail quotidien et renforcent notre culture
Dans le monde de l’entrepreneuriat, un sujet récurrent et sur lequel beaucoup d’entrepreneur.e.s (moi comprise 😉) devons travailler, est le syndrome de l’imposteur. Le syndrome
Votre enfant va commencer sa scolarité en août cette année. Félicitations ! Ce moment marque le début d’un nouveau chapitre passionnant, tant que pour les enfants
Deuil, maladie, hospitalisation ou divorce : autant de circonstances douloureuses et difficiles de la vie qui impactent tous les membres d’une famille. En tant que professionnels·les
La question mérite d’être posée : comment faire de l’individuel dans un groupe ? Ou autrement dit, comment favoriser l’individualité dans un groupe d’enfants ? Dans le cadre
Qu’est-ce que le TSA ? Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) est une appellation qui regroupe un ensemble de troubles neurobiologiques influençant le développement de
Que veut dire bouger ? La réponse à cette question dépend évidemment de l’âge de l’enfant. Cependant, ramper, marcher à quatre pattes, proposer des parcours
Comment être égoïste lorsqu’on s’occupe d’enfants ? Le constat est posé : vous êtes des parents ou des professionnels·les de la petite enfance et vous avez choisi
Les rythmes de l’enfant : trouver le bon tempo Dès la naissance, les enfants possèdent des capacités extraordinaires de développement. Au fil des mois, ils
Reste tranquille et concentre-toi ! Pourquoi ce genre de phrase n’a généralement pas les résultats escomptés ? Pour trouver une réponse, il est important
Une émotion : qu’est-ce que c’est ? Une émotion est un ressenti momentané, souvent impulsif, provoqué par un intense sentiment de joie, de surprise, de peur, de
Le rythme effréné de fin d’année Le cirque Knie, Halloween et Noël sont les événements qui rythment la fin d’une année. Ils pourront
Oui, la frustration fait partie des apprentissages que l’enfant doit faire. Sous couvert de cette sacrosainte éducation bienveillante qu’on nous sert à toutes les sauces,
L’autonomie n’est ni une compétence ni une valeur ! Durant cette année 2023, j’accompagne plusieurs structures en formation in situ sur divers thèmes. Avec deux d’entre
La rentrée a eu lieu, c’est reparti pour une nouvelle année ! Qui dit nouvelle année, dit nouveau groupe, nouvel espace, nouvelles personnes… Attention à
« J’ai attendu des plombes ! », « Je n’ai pas vu le temps passer ! », « Je cours après le temps ! », « Le temps s’est arrêté ! » … des expressions courantes qui
La maltraitance infantile se découpe en 5 catégories. Pour rappel, il y a : Maltraitance physique (taper, brûler, étrangler, secouer, mordre…) Maltraitance psychique (humilier, rabaisser, menacer, intimider…)
Vous êtes plusieurs à me parler de la difficulté à concilier vie professionnelle et vie familiale. Bien souvent, lorsque nous travaillons sur ce sujet, nous mettons en lumière un conflit entre diverses valeurs ou la difficulté à respecter des valeurs dans l’un ou l’autre secteur de votre vie.
Lorsque vous devenez mère, de grands chamboulements interviennent dans votre vie. Ces changements ne sont pas toujours faciles à accepter et ils touchent tous les domaines de votre vie : personnel, sexuel, émotionnel, professionnel, familial, amical, social… Tous ces domaines sont interdépendants les uns des autres. Prenons l’exemple que plusieurs d’entre vous me donnez :
La société a changé et l’école aussi. Les services de garde sont remplis à pleine capacité et les enfants dînent presque tous à l’école. Nous avons pensé vous décrire ici une journée typique d’un enfant de six ans qui fréquente le service de garde de l’école.
Tout d’abord, la journée commence à la maison par le réveil de votre enfant. Dans la majorité des cas, c’est vous… qui devez les réveiller. Puis, c’est le déjeuner, les vêtements et son habit de neige qu’il mettra pour la première fois de la journée. Déjà, les premiers «dépêche-toi! » se feront entendre.
En fin d’année 2022, j’ai fait un petit sondage sur mes différents réseaux concernant les protocoles lors de suspicion de maltraitance ou de maltraitance avérée.
Pour débuter cette nouvelle année, j’ai envie de partager une réflexion autour des formations in situ (directement dans les structures) de l’année 2022. Comme beaucoup
Voilà le temps des fêtes passé, une nouvelle année commence avec de bonnes résolutions que l’on tiendra… Ou pas ?! Les films de Noël sont aussi derrière. On les retrouvera l’année prochaine et il y a fort à parier qu’ils véhiculeront toujours ce message récurrent : famille ou travail il faut choisir! Au final, la grande majorité d’entre vous prioriseront leur vie familiale au détriment d’autres réalisations.
Depuis quelques semaines, un sujet revient de manière récurrente tant avec les parents que j’accompagne que lors des formations que je dispense aux professionnels-les de
Qu’est-ce que la notion du temps ? Difficile question à laquelle il n’y a pas une réponse toute faite. L’adulte est sans cesse en train
Dans cet article, je vous parle de harcèlement. Plus particulièrement du harcèlement entre pairs qu’un certain nombre d’enfants subit. Avant d’entrer dans le vif du
Jouer dehors, sauter dans les flaques… sortir par tous les temps !
L’automne pointe le bout de son nez. Les températures oscillent beaucoup et les changements de temps sont rapides et fréquents. Ce n’est pas pour autant que les enfants n’ont plus besoin de jouer dehors. Même sous la pluie, avec du vent ou dans la neige, être dehors apporte de nombreux bienfaits tant au corps qu’à l’esprit ! En voici quelques-uns :
Vous avez lu un livre que vous avez adoré. Quelques temps plus tard, le livre est adapté au cinéma et vous allez le voir. À
Tout être humain répète quotidiennement moult gestes de manière automatique et inconsciente. Lorsque ceux-ci amènent des habitudes et comportements positifs, tout va bien. A contrario, certains comportements inopportuns des adultes et/ou des enfants sont le résultat d’une mauvaise habitude ; cette mauvaise habitude peut fortement polluer la vie de la famille.
Il fait beau, il fait chaud, c’est la période idéale pour jouer avec l’eau. L’eau est un des quatre éléments naturels qui a un fort pouvoir de fascination auprès de l’enfant. Ces jeux permettent de multiples expériences sensorielles et répondent à un besoin de découverte de l’enfant. Plaisirs et apprentissages garantis !
L’eau produit des ressentis corporels agréables et/ou désagréables. Toutes ces expériences sont intéressantes à vivre pour l’enfant. Jouer avec un bac remplit d’eau ou dans une petite piscine permet entre autre de :
Lorsque l’on parle d’anxiété ou d’angoisse, nous pensons que cela concerne principalement les adultes. Si la vision du monde de l’enfance pleine de spontanéité, de candeur et d’innocence est encore bien présente, elle n’est malheureusement plus aussi vraie. Les grands changements sociétaux de ces dernières décennies mettent beaucoup de pression sur les épaules des adultes et, désormais, des enfants (élitisme, standard de réussite, pressions et exigences scolaires…) Depuis quelques années, je reçois de plus en plus d’enfants angoissés ou anxieux et ils sont de plus en plus jeunes à franchir le seuil de ma porte.
De plus en plus souvent, lorsque les parents ou les professionnels.les de l’enfance se demandent si l’enfant a peut-être un TSA, TDAH, DYS, HP… Une
Selon la définition du dictionnaire Le Robert Micro, 1998, se déguiser est le fait de s’habiller pour être méconnaissable. Se déguiser => se travestir.
On trouve des traces de déguisement déjà au temps des Grecs, des Romains et des Egyptiens. La fête la plus connue pour se déguiser est le carnaval. Celle-ci est très répandue en Europe et en Amérique et c’est une des occasions de se déguiser durant l’année ! Si pour les adultes, le temps du déguisement est plus ou moins réservé à la période de carnaval, pour l’enfant ce peut être tout au long de l’année. Le déguisement pour l’enfant a de nombreux bienfaits.
Dans un article précédent, je présentais succinctement les caractéristiques des enfants introvertis, leurs forces, leurs besoins… Dans ces quelques lignes, je souhaite partager quelques pistes
Trouver sa place tant pour un enfant que pour un adulte introverti n’est pas facile dans un monde où tout doit aller vite, dans un monde de compétition, élitiste, où il faut être vu et entendu, dans un monde de sur-stimulation. Etre introverti, c’est avoir besoin de calme et de solitude pour recharger ses batteries. Une personne introvertie a besoin de temps et, aujourd’hui, cela est devenu quasiment impossible, voire un luxe.
Il arrive que certains enfants passent par une phase où il tape les adultes et/ou les copains. Si ces comportements sont ‘’normaux’’, ils ne sont
Être un humain, c’est avoir des émotions. Celles-ci peuvent être agréables ou désagréables mais, à chaque fois, elles sont les messagères d’un besoin. Chez les
Voici quelques réflexions qui font suite à mes échanges avec des parents et des professionnel-le-s de l’enfance, ainsi qu’à mes lectures sur ce sujet qui
L’estime de soi est la certitude de sa propre valeur. C’est le regard que l’on porte sur nos forces et nos faiblesses dans les différents domaines de notre vie. Elle se construit dès la petite enfance mais reste fluctuante tout au long de notre vie en fonction de nos réussites et de nos échecs.
L’enfant apprend essentiellement par mimétisme, c’est pourquoi il est important, en tant qu’adulte, d’avoir une bonne estime de soi. L’enfant prend le parent comme modèle et apprend en l’écoutant et le regardant agir. Par exemple, le parent qui se trouve nul et se dénigre constamment ne favorise pas l’estime de soi chez son enfant. Ce dernier comprend qu’il n’a pas le droit d’avoir des qualités et des forces et, en grandissant, il mettra en place le même mode de fonctionnement que son parent.
S’il est important de dire, de verbaliser, de mettre des mots sur des émotions, des ressentis, des actes… Il y a une communication tout aussi importante et relativement inconsciente, la communication non-verbale.
« Non, vous n’aurez pas ma liberté de penser ! » (Phrase de la célèbre chanson ‘’ma liberté de penser’’ de Florent Pagny) « Je n’ai pas choisi mon
Le rythme soutenu des journées (autant des enfants que des adultes) péjore parfois la qualité de présence. Ces petits moments privilégiés durant lesquels parents et enfants partagent de l’affection, des rires, de l’intimité… peuvent être mis de côté pour accomplir d’autres tâches (plier le linge, rangement, emails…).
De tout temps, les enfants construisent des cabanes. Ce jeu a traversé plusieurs générations et, certainement, qu’il en traversera d’autres ! Comme tous les jeux
À certaines périodes, les « c’est pas juste !» fusent à tout va, pour tout, pour rien. Quelques fois, ils sont justifiés mais pas systématiquement. L’enfant peut vivre le sentiment d’injustice de manière très violente et douloureuse.
Chaque parent veut être équitable avec ses enfants, ‘’lui donner la même chose’’. Mais, malgré tous les efforts mis en place, certains enfants ressentent tout de même un très fort sentiment d’injustice.
Qu’est-ce que le risque et qu’est-ce que le danger ? Deux notions relativement proches qu’il est important de différencier pour permettre à l’enfant de développer sa
Quelle soit lue ou inventée, l’histoire plait toujours aux enfants. Elle est souvent associée à un moment privilégié entre l’enfant et l’adulte. Un temps de calme, de détente et de plaisir passé à deux qui apporte moult bienfaits à l’enfant. Ces moments aident à développer une bonne estime de soi.
Les vacances approchent à grands pas. Ces dernières semaines oscillent entre fatigue et excitation, ce qui peut mettre les nerfs des parents à rude épreuve. Courage pour ces dernières semaines. Pendant la période estivale, nous avons tous besoin de prendre un rythme un peu plus relaxant.
A diverses reprises ces derniers temps, j’ai eu des discussions avec les mamans sur le besoin de vacances de leur enfant. Voici deux points qui me semblent importants.
Samedi dernier, j’ai eu le plaisir d’animer une journée de formation dans une UAPE du canton de Neuchâtel. Le thème choisi par l’équipe éducative était
Etre rapide, efficace, actif, performant, compétitif, etc. c’est ce que nous demande la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Ces attentes ne sont pas réservées aux adultes, les enfants sont aussi touchés par ce fléau. Nous vivons dans un monde élitiste où le devoir de performance prend une place importante dès le plus jeune âge.
En plus d’un emploi du temps (sur)chargé, nous sommes continuellement soumis à moult stimulations sonores et visuelles qui nous fatiguent tant sur le plan physique, mental qu’émotionnel.
Un funambule avance sur son fil tendu entre un point A et un point B ; parfois, il fait encore des sauts et autres acrobaties. Nous
Cette phrase, beaucoup d’enfants la disent après avoir cassé un jeu, tapé sur la tête du petit frère, claqué la porte, mordu, crié…
Lorsqu’on lui demande pourquoi il a agi ainsi, bien souvent il va dire qu’il ne sait pas, qu’il ne voulait pas mais que c’était plus fort que lui. Et c’était vraiment plus fort que lui.
Il est difficile de définir le mot valeur car celui-ci a plusieurs significations. De manière très succincte, je dirai que les valeurs sont des références
En quelques années, les technologies numériques ont bouleversé le monde. Les habitudes familiales, sociales, scolaires, pédagogiques ont vu leurs repères se diversifier et se complexifier. Une importante accélération technologique s’est produite et, aujourd’hui, nous devons rééquilibrer et donner la juste place à ces nouveaux moyens à disposition. Ni trop, ni trop peu… Tout comme nous apprenons aux enfants à se brosser les dents, à traverser la route…, nous devons leur apprendre à utiliser les écrans. N’oublions pas que tout apprentissage prend du temps !
En ce début d’année 2021, je souhaite vous partager une réflexion qui me trotte dans la tête depuis passablement de temps ! La non-reconnaissance de
Tous les soirs entre 17h et 19h, votre bébé pleure et vous ne parvenez pas à le consoler. Vous vous sentez impuissante. Pas de panique,
En cette période mouvementée, nous avons toutes et tous besoin de recharger nos batteries, faire le plein d’énergie… En PNL, on parle de la stratégie
Lorsqu’une maladie grave (physique ou psychique) s’invite dans une famille, le quotidien en est fortement bouleversé. La maladie est un ‘’nouveau membre’’ qui s’impose dans
« L’affirmation de soi consiste en la capacité d’exprimer ses émotions, ses pensées et ses opinions de même que de défendre ses droits tout en respectant ceux des autres, ceci de façon directe, honnête et appropriée. » (Louis Chaloult, 2014)
L’affirmation de soi n’est pas innée et chaque individu doit développer cette habileté relationnelle pour être avec les autres en les respectant et en se respectant. Elle s’acquiert par un apprentissage à long terme. Cette compétence sociale est importante dans la vie de l’enfant et pour sa future vie d’adulte. Oser s’affirmer en défendant ses idées, ses valeurs permet à l’enfant (et/ou à l’adulte) de plus facilement prendre sa place dans un groupe et de favoriser les rencontres et les amitiés. On parle d’une saine affirmation lorsqu’un individu peut défendre son point de vue sans ressentir d’angoisse, de peur des moqueries ou des remarques et qu’il est capable d’entendre l’avis d’autrui.
On en parle de plus en plus mais est-ce une réalité ? Un enfant peut-il vraiment faire un burn-out ?
Dans notre vision d’adulte cela paraît impossible car un enfant est insouciant, il ne travaille pas, il n’a pas les soucis des adultes. Pourtant, certains enfants souffrent de burn-out. Ils arrivent épuisés dans les cabinets de pédiatres, de psychologues et autres thérapeutes.
Pourquoi parle-t-on de burn-out et de sur-stimulation ?
Le rire est source de partage, de détente, de sécurité… Rire a un rôle social, il est dit communicatif et est réputé pour être contagieux !
Hé voilà, les vacances sont finies ! C’est parti pour une nouvelle (ou une 1ère) année scolaire. Durant les longues journées d’été, les vacances, la chaleur et le soleil ont assoupli les horaires et le rythme de vie est différent du reste de l’année. Le couché était plus tard, les repas étaient également décalés, c’était le rythme vacances ! Il est temps de reprendre la cadence « normale ».
D’un point de vue physiologique, la mise en place d’un horaire régulier pour les repas (y compris le goûter), le lever et le coucher est importante. Le rituel du coucher est d’une grande aide pour se remettre dans le rythme ; il va devoir reprendre sa place. Des heures fixes et régulières permettent à l’horloge biologique de se remettre dans le bon tempo. La régularité dans les horaires favorise un sommeil sain et réparateur, point fondamental pour être en forme, pouvoir se concentrer et utiliser au maximum ses compétences intellectuelles. On a beau savoir que le sommeil est un élément important pour le bon développement des enfants, il est souvent péjoré par le rythme de vie soutenu. Pour rappel, un enfant devrait dormir idéalement entre 10 à 12 heures par nuit.
Cet adage n’est malheureusement pas une réalité pour bien des familles. Le sommeil est un sujet qui revient fréquemment dans mes séances et les discussions de tous les jours.
La période que nous vivons actuellement est très particulière et nous n’étions pas préparés à ça ! Du coup, les émotions sont exacerbées autant chez les adultes que chez les enfants ! Comme je le dis souvent, les émotions sont plus contagieuses que la gastro ! Alors, l’ambiance à la maison c’est ‘’chaud patates’’ !
Dans la situation très particulière et anxiogène dans laquelle nous nous trouvons actuellement : doutes, incertitudes, incompréhensions, peurs, angoisses, colères, frustrations, agacement, énervement, lassitude, tristesse, surprise… ont créé un sacré méli-mélo émotionnel, autour d’un seul et même sujet, le COVID-19.
Tout au long de la vie, mais particulièrement dans l’enfance, des valeurs et des croyances nous sont transmises.
Depuis quelques semaines, les réseaux sociaux regorgent de moult cours de gym, de yoga, de Pilates, de musculation et de sports en tout genre !
C’est une question que certains parents me posent du bout des lèvres comme s’il s’agissait de quelque chose de tabou ou de honteux.
Adulte et enfant, c’est avec nos 5 sens que nous communiquons, comprenons et découvrons le monde qui nous entoure ! Ils transmettent à notre cerveau ce qu’il se passe autour de nous pour que nous puissions interagir avec celui-ci. Très tôt, un ou deux sens vont devenir prédominants, les autres seront moins sollicités. L’utilisation de nos sens joue un rôle important dans nos apprentissages. La personne qui a plus développé le canal auditif n’apprendra pas de la même manière que celle qui est plus visuelle ou kinesthésique.
Je vous propose un petit tour d’horizon des principales caractéristiques des divers canaux sensoriels que l’on retrouve sous l’acronyme VAKOG (visuel, auditif, kinesthésique, olfactif et gustatif). Les sens olfactif et gustatif sont les moins développés dans notre société et sont regroupés dans le kinesthésique.
Souvent, les mamans me disent : « c’est de ma faute si mon enfant est angoissé. », « je sais que je ne fais pas tout juste. », « ces temps, je perds patience et je m’énerve pour un rien et ce n’est pas bien pour mon enfant. », « qu’est-ce que je fais faux ? », « ma voisine, elle fait toujours tout bien avec ces enfants alors que moi… » etc. Je pourrais en écrire des pages et des pages rien qu’avec ce type de phrases.
On vous a dit « Être maman, c’est beau, merveilleux, magnifique… ». Vous avez lu ou entendu qu’au 21ème siècle les papas sont investis et présents ! Mais vous, votre réalité c’est plutôt : sentiment de solitude, incompréhension et culpabilité. Le papa ne comprend pas qu’en ne travaillant qu’à temps partiel (ou en ne travaillant pas) vous puissiez être fatiguée et c’est votre rôle de tenir la maison et vous occuper de votre enfant ! Vous vous sentez seule dans votre propre foyer.
Pourquoi, alors que l’on passe une super journée, elle se termine en pleurs, crises et énervements général? L’explication se trouve dans la vidéo. https://youtu.be/Lx2eAJQ5vTc
Cette question revient régulièrement dans les séances de travail avec les mamans. Voici quelques lignes sur ce sujet.
Certaines références théoriques évoquent la sévérité comme étant un des styles d’éducation des générations précédentes. L’enfant n’avait pas droit à la parole, il devait obéir sans quoi des punitions lourdes tombaient. Peu voire pas du tout d’explication lui était donnée, c’était la méthode « c’est comme ça un point c’est tout ! ». La sévérité est le fait de ne pas hésiter à punir ou sanctionner lourdement sans aucune indulgence ni explication.
C’est une croyance que je retrouve chez quelques femmes que j’accompagne. J’entends parfois : «Je remplis mon rôle de mère, d’épouse et d’employée! Mais j’ai vraiment l’impression que n’importe qui pourrait faire tout ça à ma place. Finalement, je ne suis pas si importante!» Derrière de telles phrases, une croyance a pris racine depuis leur enfance (par leur éducation et par leur parcours scolaire).
La cohérence parentale n’est pas facile à établir et à maintenir dans le tumulte du quotidien. Cependant, elle est fondamentale dans l’éducation des enfants et pour l’harmonie familiale. La cohérence parentale est, entre autre, la capacité des deux parents à poser des demandes, des règles et avoir des interventions similaires.
« La croyance est le processus mental expérimenté par une personne qui adhère à une thèse ou une hypothèse, de façon qu’elle les considère comme vérité, indépendamment des faits, ou de l’absence de faits, confirmant ou infirmant cette thèse ou cette hypothèse. » Définition Wikipédia.
Dans les accompagnements que je fais avec les mamans, je travaille régulièrement sur les croyances. Celles-ci sont multiples, il y a autant de croyances que de mamans. Cependant, certaines reviennent plus fréquemment. Il est important d’en prendre conscience pour s’en libérer et retrouver confiance, tranquillité et légèreté. Voici les trois croyances que je rencontre le plus fréquemment :
Cette semaine, j’ai envie de partager avec vous quelques mots sur un thème qui est revenu plusieurs fois ces derniers temps. Bien que les situations soient différentes, les réactions et pensées des parents sont assez similaires. Celles-ci sont produites par la culpabilité ! Hé oui, encore elle. Je pense que la situation choisie vous parlera.
Les vacances de Noël sont derrière nous, elles auront été plus ou moins intenses, festives et/ou fatigantes. Pour les enfants, elles auront été synonymes d’attente, d’excitation, de changement de rythme. Reprendre la cadence et remettre les règles en place vont demander de mettre un peu plus d’énergie que d’habitude.
La période de fin d’année est souvent liée aux moments de partage (un apéro par çi, une fondue par là…). Entre les grands-parents, les parrains-marraines, les tontons et tatas, les amis, etc. Tout le monde veut voir les enfants pour recevoir un bisou, donner un cadeau… Autant dire que cela peut vite créer un sacré méli-mélo émotionnel avec une accumulation de fatigue et de tensions nerveuses chez les enfants (chez les adultes aussi 😉
Je vous parle souvent de vos compétences, vos ressources, vos émotions… ce qui suscite toujours beaucoup de réactions et de questions et j’en suis ravie. Cela m’a permis de mieux cerner vos besoins et vos attentes. Afin de vous aider à voir plus clair dans votre méli-mélo émotionnel et mettre en lumière vos forces de femme et de mère, j’ai mis sur pied un suivi sur mesure avec l’arbre de vie ! Celui-ci est un support puissant qui permet d’aller explorer les différents aspects de votre vie et de faire renaître mille et une étincelles dans votre quotidien.
Le syndrome du sapin de Noël
Bien que peu connue, l’allergie au sapin de Noël existe vraiment avec des symptômes similaires au rhume des foins. Toutefois, ce n’est pas sur ce point-là que je souhaite partager quelques lignes avec vous.
Entre recherche de perfection et sens du sacrifice, voilà un duo explosif pour épuiser une maman. Dans ma pratique professionnelle, je côtoie de plus en plus de femmes en totale perte de confiance voire même en panique par rapport à leur rôle de mère et à leur place de femme !
Il est difficile de définir le mot valeur car celui-ci a plusieurs significations. De manière très succincte, je dirai que les valeurs sont « le bien et le mal ». Dans une famille, les valeurs disent ce qu’il est permis de faire ou pas. Nous avons reçu des valeurs de nos parents. Certaines sont rejetées, d’autres transmises à nos enfants. A leur tour, ils choisiront des valeurs et en excluront certaines. Toute éducation transmet des valeurs.
Mot à la mode, mal du siècle… Il est tout le temps et partout (travail, famille, amis). Parfois clairement identifié, parfois il s’immisce de manière beaucoup plus sournoise. Le stress, un complice du quotidien qu’il est bon de tenir à distance.
Selon le Larousse, la définition du stress est : « état réactionnel de l’organisme soumis à une agression brusque. (De l’anglais stress, effort intense) »
Comme vous l’avez certainement déjà lu la semaine dernière, je déménage le 1er octobre. Je ne vais pas très loin d’où je suis actuellement (mais 500 mètres suffisent à changer de commune). Ce changement, je l’ai voulu mais il n’empêche que cela crée un sacré remue-ménage et remue-méninges ainsi qu’un méli-mélo émotionnel !
Je me réjouis de me retrouver dans mon nouvel espace. Beaucoup d’émotions se mélangent comme la joie, l’impatience, l’excitation…parce qu’une belle aventure va débuter cet automne et que j’ai hâte d’être installée ! Mais, il y a aussi pas mal d’émotions moins agréables comme l’énervement, l’incertitude, le stress, les tensions… Tous ces ressentis sont surtout de l’ordre de l’organisation. Est-ce que les travaux seront finis à temps ? Est-ce que la commune va délivrer les papiers dans les temps ? Est-ce que… toutes ces choses sur lesquelles je n’ai pas vraiment prises et que je dois accepter de ne pas totalement maitriser. Et pour moi qui aime avoir le contrôle, ce n’est pas simple.
Le soleil et les températures élevées sont à la fois nos amis et nos ennemis. Ce duo est d’autant plus redoutable pour les enfants. Le simple fait de se trouver avec une température de 30° peut perturber le système de thermorégulation du corps. Les enfants sont plus vulnérables que les adultes face au coup de chaud ou à une insolation car leur système de régulation de la température n’est pas encore arrivé à maturité. Les nourrissons et les enfants en bas âge s’adaptent moins facilement à des températures élevées que les adultes. Ils méritent donc une attention particulière en cas de canicule.
Qu’est-ce qu’un caprice ?
Selon la psychothérapeute Christine Brunet, un caprice est la manifestation, chez l’enfant, d’un désir impérieux, soudain, qui ne rencontre pas l’approbation du parent.
Le psychisme de tout être humain est régit par deux principes (Freud). Le principe de plaisir : la personne cherche à satisfaire ses envies. Le principe de réalité : la personne doit attendre ou changer ses désirs en fonction d’une réalité. Lorsque l’enfant fait un « caprice », il découvre une réalité qui ne lui permet pas de satisfaire son désir.
On appelle caprice ce que l’adulte ne comprend pas. La colère chez l’enfant est souvent prise pour des caprices. L’enfant a besoin d’extérioriser cette émotion de manière adéquate. Le rôle de l’adulte est de lui apprendre le comportement attendu en fonction de son âge et de la situation. L’enfant est toujours en colère pour une vraie raison.
Par rupture de lien, on entend en général divorce, séparation, mort. Mais il existe d’autres types qui peuvent tout au temps déstabiliser un enfant. Par exemple : la maladie grave d’un camarade, le déménagement dans une autre région, etc.
L’adulte a du mal à aborder ces sujets par peur, souvent, de ses propres réactions. Il pense protéger l’enfant en lui cachant la vérité mais en réalité il se protège lui de sa peur (légitime) de faire souffrir l’enfant. Les non-dits sont sus par l’enfant et ce sont eux qui vont le plus engendrer des difficultés comme angoisses, irritabilité, troubles du sommeil, vives réactions émotionnelles, manque de concentration, perte de confiance en soi…
Ces dernières années, je vois arriver chez moi de plus en plus d’enfants et de mamans angoissés. Je dis souvent que cette émotion est contagieuse, si l’enfant s’angoisse maman va aussi angoisser et inversement. Puis une spirale infernale se met en place et on angoisse à l’idée d’angoisser.
Lorsque l’angoisse prend trop de place ou perturbe la vie de l’enfant et/ou de la maman, il est important de trouver des manières de la diminuer.
Qu’est-ce qui fait naître l’angoisse ?
Pourquoi est-ce difficile de demander de l’aide ?
Je pense que plusieurs facteurs sont à l’origine de cette difficulté. On trouve notamment :
Les injonctions qui nous viennent de notre éducation: « Il ne faut compter que sur soi », « Sois forte », « Tu dois te débrouiller toute seule », etc. Elles peuvent être tellement ancrées en nous que nous n’en n’avons pas conscience. Lorsque nous en prenons conscience et que nous les remettons en question, il peut naître un conflit de loyauté vis-à-vis de notre famille particulièrement envers nos parents.
Toucher est un acte instinctif dès notre venue au monde. Par exemple, lorsque l’on se cogne le genou, on se frotte automatiquement la zone endolorie en diminuant ainsi la douleur par l’action des mains. Le bébé va manifester une douleur à l’oreille en amenant constamment son poing vers la partie douloureuse. Moult autres exemples pourraient être cités pour montrer que l’être humain utilise constamment ses mains pour permettre de restaurer l’harmonie entre énergie, circulation et tensions musculaires.
La peau est le premier sens qui se met en place et il est le plus important de notre corps en terme de superficie. Il nous transmet plusieurs notions comme les sensations tactiles, thermiques, douloureuses, de plaisir. La peau renferme de nombreuses terminaisons nerveuses que l’on peut, par le biais du toucher, stimuler ou apaiser. C’est en touchant (grâce à notre peau) que nous ressentons, aimons, détestons, etc. C’est dans les gestes de tous les jours qui encouragent, réconfortent, désapprouvent, aiment que l’enfant se construit. Celui-ci a besoin d’être touché, le toucher est essentiel au bon développement humain.
L’éducation des enfants est fréquemment source de tension dans un couple. Ces tensions apparaissent souvent lorsque les objectifs des parents divergent. C’est pourquoi, il est fondamental de prendre le temps de réfléchir ensemble aux valeurs que l’on veut transmettre à l’enfant mais également (surtout ?!) se questionner sur les « petites choses du quotidien ». Car souvent, les discordes commencent sur des détails. Ces petits riens qui s’accumulent vont créer des tensions qui ne sont confortables pour personne. L’enfant sent très bien les dissonances entre les parents. Et naturellement, il va aller vers la solution qui l’arrange le mieux.
Un besoin est vital (manger, chaleur, sécurité, appartenance, estime, accomplissement) et doit être satisfait. Celui-ci va persister tant qu’il ne sera pas comblé et ne pas y répondre met en danger la personne. A contrario, une envie n’est pas quelque chose de vital. Celle-ci est éphémère, elle rend la vie plus agréable sur un moment donné (une sortie au restaurant, un livre…). Une envie non assouvie va provoquer de la frustration mais ne nuit aucunement à la personne.
Quand une séance avec une maman commence avec des phrases comme : « j’ai tout pour être heureuse : un mari, des enfants, une maison, un travail qui me plaît, mais ça ne va pas! Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça, je me sens vidée ! » ou « Je ne peux pas me plaindre, mes enfants sont en bonne santé, on s’entend bien avec mon mari, mais j’en peux plus, je suis toujours débordée et tellement fatiguée ! ». Là, je me dis : Oups, attention voilà une maman au bout du rouleau qu’il va falloir aider à sortir de la croyance « j’ai donc je suis ».
Au 21ème siècle, il est encore des sujets tabous. Notamment le burn-out maternel et le burn-out des enfants. Cette semaine, je vous parle du premier. Il y a cette croyance qui veut que « parce qu’on a tout pour être heureuse, on l’est forcément ». Mais le bonheur, ce n’est pas quand on a ! C’est un sentiment intérieur de sérénité, de bien-être, d’être aimée, à la bonne place, compétente, reconnue…
C’est la période durant laquelle l’enfant veut modifier la hiérarchie. Il veut être le « chef »! Il comprend que les adultes décident pour lui et ça ne lui plaît pas. Il veut faire ses propres choix et que ça se passe comme il le souhaite. Mais il est aussi dans cette ambivalence, « je suis grand » et donc il veut tout faire tout seul et quand ça l’arrange « je suis petit » et il veut que l’adulte fasse à sa place. Il grandit, a envie de plus d’autonomie mais il comprend également qu’en grandissant il « perd des avantages de petit ». D’où ce va-et-vient dans ses comportements. Le jeu symbolique (jouer à papa et maman, jouer au docteur, à la maitresse d’école, etc.) se met en place. Il est très important car il permet à l’enfant de s’identifier à une personne et de revivre des événements pour les comprendre et les intégrer.
Entre 0 et 1 an : la découverte de son corps est un élément-clé de son développement. Petit à petit, il va prendre conscience qu’il est un être à part entière. La découverte de sa corporalité, par exemple la coordination de ses mouvements, va occuper les premiers mois de sa vie. Il va les affiner chaque jour un peu plus, pour apprendre à se tourner sur le ventre, acquérir « le quatre pattes » ou le déplacement sur les fesses jusqu’à la marche! Hormis les compétences physiques, il va découvrir de nouvelles sensations qu’il n’avait pas in utéro : la faim, la soif, la douleur, le plaisir…
J’ai travaillé près de 20 ans dans diverses structures d’accueil de l’enfance et la plus grande partie de ces années, je les ai passées en secteur nurserie (enfants de 3 mois à 18 mois env.). Beaucoup de gens me disait : « Ho c’est trop chou, travailler avec des bébés! », « C’est mignon un bébé, c’est tout innocent! » et parfois on me disait, « Ce n’est pas vraiment un travail, tu t’amuses toute la journée! »
Hé bien, non! Ce n’est pas du tout comme ça un bébé. Ce n’est pas un petit être innocent qui fait « areu,areu », qui dort quand on le met au lit, qui boit son biberon en plongeant son regard dans le votre, qui sent bon le savon et le talc, qui sourit dès qu’il vous voit.
« Je ne suis pas à la hauteur! », « J’ai tout le temps peur de faire faux, de ne pas en faire assez. », « Si je ne suis pas une bonne mère, mon enfant ne m’aimera pas! », « De toute manière, c’est toujours à cause de moi que les enfants ne vont pas bien. », etc. Toutes ces phrases d’auto-flagellation, je les entends tous les jours dans les séances avec les mamans. Ce sentiment s’appelle CULPABILITE!