Coup de chaleur et insolation

Le soleil et les températures élevées sont à la fois nos amis et nos ennemis. Ce duo est d’autant plus redoutable pour les enfants. Le simple fait de se trouver avec une température de 30° peut perturber le système de thermorégulation du corps. Les enfants sont plus vulnérables que les adultes face au coup de chaud ou à une insolation car leur système de régulation de la température n’est pas encore arrivé à maturité. Les nourrissons et les enfants en bas âge s’adaptent moins facilement à des températures élevées que les adultes. Ils méritent donc une attention particulière en cas de canicule.

Les caprices

Qu’est-ce qu’un caprice ?

Selon la psychothérapeute Christine Brunet, un caprice est la manifestation, chez l’enfant, d’un désir impérieux, soudain, qui ne rencontre pas l’approbation du parent.

Le psychisme de tout être humain est régit par deux principes (Freud). Le principe de plaisir : la personne cherche à satisfaire ses envies. Le principe de réalité : la personne doit attendre ou changer ses désirs en fonction d’une réalité. Lorsque l’enfant fait un « caprice », il découvre une réalité qui ne lui permet pas de satisfaire son désir.

On appelle caprice ce que l’adulte ne comprend pas. La colère chez l’enfant est souvent prise pour des caprices. L’enfant a besoin d’extérioriser cette émotion de manière adéquate. Le rôle de l’adulte est de lui apprendre le comportement attendu en fonction de son âge et de la situation. L’enfant est toujours en colère pour une vraie raison.

Les ruptures de lien

Par rupture de lien, on entend en général divorce, séparation, mort. Mais il existe d’autres types qui peuvent tout au temps déstabiliser un enfant. Par exemple : la maladie grave d’un camarade, le déménagement dans une autre région, etc.

L’adulte a du mal à aborder ces sujets par peur, souvent, de ses propres réactions. Il pense protéger l’enfant en lui cachant la vérité mais en réalité il se protège lui de sa peur (légitime) de faire souffrir l’enfant. Les non-dits sont sus par l’enfant et ce sont eux qui vont le plus engendrer des difficultés comme angoisses, irritabilité, troubles du sommeil, vives réactions émotionnelles, manque de concentration, perte de confiance en soi…

L’angoisse chez l’enfant et la maman

Ces dernières années, je vois arriver chez moi de plus en plus d’enfants et de mamans angoissés. Je dis souvent que cette émotion est contagieuse, si l’enfant s’angoisse maman va aussi angoisser et inversement. Puis une spirale infernale se met en place et on angoisse à l’idée d’angoisser.

Lorsque l’angoisse prend trop de place ou perturbe la vie de l’enfant et/ou de la maman, il est important de trouver des manières de la diminuer.

Qu’est-ce qui fait naître l’angoisse ?

Demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse

Pourquoi est-ce difficile de demander de l’aide ?

Je pense que plusieurs facteurs sont à l’origine de cette difficulté. On trouve notamment :

Les injonctions qui nous viennent de notre éducation: « Il ne faut compter que sur soi  »,  « Sois forte  », «  Tu dois te débrouiller toute seule  », etc. Elles peuvent être tellement ancrées en nous que nous n’en n’avons pas conscience. Lorsque nous en prenons conscience et que nous les remettons en question, il peut naître un conflit de loyauté vis-à-vis de notre famille particulièrement envers nos parents.

L’importance du toucher

Toucher est un acte instinctif dès notre venue au monde. Par exemple, lorsque l’on se cogne le genou, on se frotte automatiquement la zone endolorie en diminuant ainsi la douleur par l’action des mains. Le bébé va manifester une douleur à l’oreille en amenant constamment son poing vers la partie douloureuse. Moult autres exemples pourraient être cités pour montrer que l’être humain utilise constamment ses mains pour permettre de restaurer l’harmonie entre énergie, circulation et tensions musculaires.

La peau est le premier sens qui se met en place et il est le plus important de notre corps en terme de superficie. Il nous transmet plusieurs notions comme les sensations tactiles, thermiques, douloureuses, de plaisir. La peau renferme de nombreuses terminaisons nerveuses que l’on peut, par le biais du toucher, stimuler ou apaiser. C’est en touchant (grâce à notre peau) que nous ressentons, aimons, détestons, etc. C’est dans les gestes de tous les jours qui encouragent, réconfortent, désapprouvent, aiment que l’enfant se construit. Celui-ci a besoin d’être touché, le toucher est essentiel au bon développement humain.

Le couple sous pression

L’éducation des enfants est fréquemment source de tension dans un couple. Ces tensions apparaissent souvent lorsque les objectifs des parents divergent. C’est pourquoi, il est fondamental de prendre le temps de réfléchir ensemble aux valeurs que l’on veut transmettre à l’enfant mais également (surtout ?!) se questionner sur les « petites choses du quotidien ». Car souvent, les discordes commencent sur des détails. Ces petits riens qui s’accumulent vont créer des tensions qui ne sont confortables pour personne. L’enfant sent très bien les dissonances entre les parents. Et naturellement, il va aller vers la solution qui l’arrange le mieux.

Les besoins et les envies

Un besoin est vital (manger, chaleur, sécurité, appartenance, estime, accomplissement) et doit être satisfait. Celui-ci va persister tant qu’il ne sera pas comblé et ne pas y répondre met en danger la personne. A contrario, une envie n’est pas quelque chose de vital. Celle-ci est éphémère, elle rend la vie plus agréable sur un moment donné (une sortie au restaurant, un livre…). Une envie non assouvie va provoquer de la frustration mais ne nuit aucunement à la personne.

Le burn-out maternel ou épuisement maternel

Quand une séance avec une maman commence avec des phrases comme : « j’ai tout pour être heureuse : un mari, des enfants, une maison, un travail qui me plaît, mais ça ne va pas! Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça, je me sens vidée ! » ou « Je ne peux pas me plaindre, mes enfants sont en bonne santé, on s’entend bien avec mon mari, mais j’en peux plus, je suis toujours débordée et tellement fatiguée ! ». Là, je me dis : Oups, attention voilà une maman au bout du rouleau qu’il va falloir aider à sortir de la croyance « j’ai donc je suis ».

Au 21ème siècle, il est encore des sujets tabous. Notamment le burn-out maternel et le burn-out des enfants. Cette semaine, je vous parle du premier. Il y a cette croyance qui veut que « parce qu’on a tout pour être heureuse, on l’est forcément ». Mais le bonheur, ce n’est pas quand on a ! C’est un sentiment intérieur de sérénité, de bien-être, d’être aimée, à la bonne place, compétente, reconnue…

L’enfant de 3 à 6 ans

C’est la période durant laquelle l’enfant veut modifier la hiérarchie. Il veut être le « chef »! Il comprend que les adultes décident pour lui et ça ne lui plaît pas. Il veut faire ses propres choix et que ça se passe comme il le souhaite. Mais il est aussi dans cette ambivalence, « je suis grand » et donc il veut tout faire tout seul et quand ça l’arrange « je suis petit » et il veut que l’adulte fasse à sa place. Il grandit, a envie de plus d’autonomie mais il comprend également qu’en grandissant il « perd des avantages de petit ». D’où ce va-et-vient dans ses comportements. Le jeu symbolique (jouer à papa et maman, jouer au docteur, à la maitresse d’école, etc.) se met en place. Il est très important car il permet à l’enfant de s’identifier à une personne et de revivre des événements pour les comprendre et les intégrer.