Les besoins et les envies

Un besoin est vital (manger, chaleur, sécurité, appartenance, estime, accomplissement) et doit être satisfait. Celui-ci va persister tant qu’il ne sera pas comblé et ne pas y répondre met en danger la personne. A contrario, une envie n’est pas quelque chose de vital. Celle-ci est éphémère, elle rend la vie plus agréable sur un moment donné (une sortie au restaurant, un livre…). Une envie non assouvie va provoquer de la frustration mais ne nuit aucunement à la personne.

Le burn-out maternel ou épuisement maternel

Quand une séance avec une maman commence avec des phrases comme : « j’ai tout pour être heureuse : un mari, des enfants, une maison, un travail qui me plaît, mais ça ne va pas! Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça, je me sens vidée ! » ou « Je ne peux pas me plaindre, mes enfants sont en bonne santé, on s’entend bien avec mon mari, mais j’en peux plus, je suis toujours débordée et tellement fatiguée ! ». Là, je me dis : Oups, attention voilà une maman au bout du rouleau qu’il va falloir aider à sortir de la croyance « j’ai donc je suis ».

Au 21ème siècle, il est encore des sujets tabous. Notamment le burn-out maternel et le burn-out des enfants. Cette semaine, je vous parle du premier. Il y a cette croyance qui veut que « parce qu’on a tout pour être heureuse, on l’est forcément ». Mais le bonheur, ce n’est pas quand on a ! C’est un sentiment intérieur de sérénité, de bien-être, d’être aimée, à la bonne place, compétente, reconnue…

L’enfant de 3 à 6 ans

C’est la période durant laquelle l’enfant veut modifier la hiérarchie. Il veut être le « chef »! Il comprend que les adultes décident pour lui et ça ne lui plaît pas. Il veut faire ses propres choix et que ça se passe comme il le souhaite. Mais il est aussi dans cette ambivalence, « je suis grand » et donc il veut tout faire tout seul et quand ça l’arrange « je suis petit » et il veut que l’adulte fasse à sa place. Il grandit, a envie de plus d’autonomie mais il comprend également qu’en grandissant il « perd des avantages de petit ». D’où ce va-et-vient dans ses comportements. Le jeu symbolique (jouer à papa et maman, jouer au docteur, à la maitresse d’école, etc.) se met en place. Il est très important car il permet à l’enfant de s’identifier à une personne et de revivre des événements pour les comprendre et les intégrer.